Le Hitotsume-kozô est une créature fascinante du folklore japonais, appartenant à la famille des yôkai. Il est généralement représenté comme un jeune garçon moine avec un seul œil au centre de son visage.
Contrairement à de nombreux yôkai qui sont connus pour leur malveillance ou leurs pouvoirs dangereux, le Hitotsume-kozô est souvent considéré comme relativement inoffensif et espiègle.
Culture
Description du Hitotsume-kozô
Le Hitotsume-kozô (一つ目小僧) est un yôkai du folklore japonais. Il prend l’apparence d’un enfant chauve avec un œil au centre du front, semblable à un cyclope.
Relativement inoffensif, le Hitotsume-kozô n’est pas vraiment méchant ni dangereux, mais plutôt farceur. Il aime jouer des tours aux humains qu’il rencontre la nuit, se faisant passer pour un moine grâce à son crâne rasé, il les effraie avec son apparence et se moque d’eux.
Étymologie de Hitotsume-kozô
Le mot hitotsume (一つ目) signifie « cyclope ». Le mot kozô (小僧) quant à lui signifie « jeune bonze, apprenti, garçon ». Le nom de ce yôkai peut donc se traduire par « jeune bonze cyclope ».
Origines du Hitotsume-kozô
Bien que son nom soit similaire à celui d’autres monstres borgnes comme l’hitotsume-nyûdô, il existe peu de preuves suggérant une relation entre les deux.
Beaucoup pensent que les origines des Hitotsume-kozô sont liées d’une manière ou d’une autre à Enryaku-ji, le temple principal de l’école bouddhiste Tendai.
D’autres pensent qu’il s’agissait autrefois de divinités montagnardes locales qui, au fil du temps, ont évolué et se sont transformées en yôkai.
Légendes autour du Hitotsume-kozô
Selon le folklore de la région de Kantô, on dit que chaque année, le 8 décembre, les Hitotsume-kozô parcourent le pays, inscrivant dans des registres les familles qui ont été mauvaises cette année-là. Ils utilisent les informations recueillies pour décider de la fortune de chaque famille pour l’année suivante.
Les Hitotsume-kozô transmettent leurs rapports au dieu de la peste et de la malchance, qui apporte alors le malheur approprié aux familles qui le méritent.
Les Hitotsume-kozô laissent leurs registres à la divinité gardienne des voyages pour qu’ils soient conservés jusqu’au 8 février. Lors d’une cérémonie organisée à la mi-janvier, les villageois locaux brûlent et reconstruisent les sanctuaires de cette divinité situés le long des routes, dans l’espoir que les incendies brûleront également les registres des Hitotsume-kozô avant qu’ils ne viennent les récupérer, ce qui leur permettra d’échapper au désastre cette année-là.
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